VIDÉO : Succès pour le retour du carnaval !

Publié le 12 septembre 2022

De la joie, des paillettes, des musiques entraînantes et des costumes aux mille couleurs ! Cette 34e édition du carnaval de Nouméa a tenu ses promesses, samedi 10 septembre, lors du défilé dans le centre-ville. 

L'engagement de tous les carnavaliers a été à la hauteur de l'événement attendu par le public, après l'annulation de l'édition 2021. Devant plus de 20 000 personnes, le long des rues du centre-ville, entre la place Bir-Hakeim et la place des Cocotiers, plus de 1 000 carnavaliers et 18 chars se sont élancés à 18h. Comme chaque année, la fanfare Malawi a pris la tête du cortège avec ses cuivres et ses tambours.

Et cette année encore, tous les styles étaient de partie : ambiance samba et plumes avec les groupes Ola et Banda Momo, univers disco avec les Twidas girls, énergie antillaise avec l'Association Afro-Caraïbe, mélange de cultures de Nouvelle-Calédonie avec les enfants des espaces municipaux des quartiers de Nouméa...

Le carnaval, toute une histoire

Le Carnaval est un événement multiculturel incontournable qui rassemble plusieurs milliers de spectateurs (entre 22 000 et 25 000 personnes). 

D’abord le long des baies

Relancé en 1987, après plusieurs années d’absence, par l’Association des Jeunes Animateurs Calédoniens (AJAC) présidée par Brigitte Pasco, le premier Carnaval de Nouméa s’est déroulé en après-midi le long de la baie de l’Anse-Vata au mois de février avec un départ du parking face à la piscine municipale du Ouen Toro. Une douzaine de chars et près de 400 participants avaient répondu présent. Dès cette première édition, la manifestation a remporté un grand succès auprès du public venu nombreux.
Les années suivantes, le Carnaval s’est déroulé en nocturne et sur un thème proposé. Suite à son succès grandissant, l’association a confié en 1991 l’organisation du Carnaval à la Ville de Nouméa qui était déjà très impliquée dans l’événement.

Au cœur de la ville

Dès 1992, le Carnaval s’est déplacé vers le centre-ville. En effet, devant le nombre croissant de chars, des troupes et du public, la promenade Roger-Laroque n’était plus adaptée. Le choix s’est alors porté sur de plus grands axes du centre-ville, l’avenue de la Victoire-Henri-Lafleur et la rue Jules-Ferry.