Pour que chacun puisse profiter de la baignade sur l’une des six plages de Nouméa, la ville veille constamment à la qualité des eaux de baignade en mer (EBM).
État sanitaire des eaux de baignade
Plage de la baie des Citrons | Baignade autorisée |
Plage de la promenade Pierre-Vernier | Baignade autorisée |
Plage de l'Anse-Vata | Baignade autorisée |
Plage de Magenta |
Baignade autorisée |
Plage du Kuendu Beach | Baignade autorisée |
Plage de la pointe Magnin | Baignade autorisée |
Cette mission de surveillance est assurée par la direction des Risques Sanitaires (DRS) de la Ville. Une action qui s’inscrit en complément de celles menées par la direction des Affaires Sanitaires et Sociales (DASS-NC) qui effectue une analyse mensuelle réglementaire pendant la période estivale, de décembre à avril.
Nouméa a souhaité aller au-delà de la règlementation afin d’assurer la sécurité quant à la qualité des eaux de baignade en mer. Ainsi, la ville dispose de son propre laboratoire d’analyses microbiologiques qui s’appuie sur des méthodes normées et effectue, à minima, un prélèvement microbiologique hebdomadaire sur chacune des six plages de la commune tout au long de l’année.
- Les plages les plus fréquentées de la baie des Citrons, de l’anse Vata et de Magenta sont évaluées deux fois par semaine.
- Les plages du Kuendu Beach, Pierre Vernier (base nautique de la Côte Blanche) et Pointe Magnin sont prélevées une fois par semaine.
Les principaux facteurs de risques de pollution des EBM sont les courants, les marées et les eaux d’assainissement. Il est à noter que les actions de la ville ont permis de diminuer l’impact de ces pollutions sur les principales plages de Nouméa.
Une surveillance optimisée
Le BAE vient de s’équiper d’une nouvelle technologie PCR permettant d’analyser la qualité de l’eau en seulement 4h. Si cette méthodologie n’est pas normée, elle permet cependant de détecter avec certitude d’éventuelles pollutions de manière accélérée.
Actuellement en phase de test et plus onéreuse que les méthodes normées, elle pourra offrir, à terme, une plus grande réactivité et une surveillance encore plus efficiente des plages.
Un dispositif exigeant
- Deux fois par semaine, un technicien se rend dès 7h15 sur les plages.
- Il effectue 3 à 4 échantillonnages à des points de prélèvements différents prédéfinis sur chaque plage.
- Il retourne au laboratoire pour lancer les analyses, qui nécessitent jusqu’à 24 heures de traitement.
- Lorsque les analyses révèlent une pollution, un arrêté est diffusé. Il précise les niveaux de contamination ainsi que les mesures qui en découlent. Il est suivi d’appels et de SMS aux sapeurs-pompiers et aux services de gestion de l’eau afin de garantir la plus grande réactivité.
- Les sapeurs-pompiers hissent le drapeau correspondant sur la plage concernée et la baignade est susceptible d’y être déconseillée, voire interdite, jusqu’à nouvel ordre.
- Des analyses sont ensuite effectuées quotidiennement, week-end compris, jusqu’à ce que la plage soit déclarée propre à la baignade.
La mairie affiche deux fois par semaine, sur les tableaux d’information des plages, les résultats des analyses.