Anse Vata : la première phase avance bien

Publié le 7 juin 2022

Les importants travaux de sauvegarde de l’anse Vata ont débuté le 4 avril. Avec une première phase engagée, côté terre, entre la route de l'Aquarium et l'entrée de la CPS, ainsi que, côté mer, entre le glacier Amorino et la rue Gabriel-Laroque. Ces travaux devraient se terminer, respectivement, en septembre et en juillet.

Dans les deux zones concernées, c’est un travail de décapage des anciens aménagements et de nivellement auquel se sont attaquées les équipes du chantier. 

Les arbres qui doivent être transplantés ont été d’ores et déjà été transportés vers une pépinière dans l’attente de leur future replantation. Ceux qui restent en place ont été protégés grâce à des éléments rigides posés autour des troncs.

En ce qui concerne la circulation, seule la route de l’Aquarium a dû être complètement fermée et un marquage provisoire réoriente les véhicules vers les voies disponibles. Les zones de parking ont aussi été modifiées. La circulation automobile et piétonne reste inchangée hors des emprises du chantier.

Une véritable promenade pour tous

Ces travaux d’envergure s’inscrivent dans la construction de l’ouvrage de confortement du trait de côte, pour protéger la baie de l'érosion, mais aussi dans le cadre du réaménagement de la promenade Roger-Laroque. 

Car les effets de l’érosion étant déjà constatés, il a été choisi de faire reculer le trait de côte de trois mètres et de protéger plus durablement les équipements aux abords immédiats. 

Les Nouméens vont, quant à eux, bénéficier d’une plage large, libérée des talus artificiels posés en 2006. La promenade de 10 à 12 mètre de large, véritable coulée verte qui va longer la plage, intègre de larges espaces gazonnés, plus d'arbres qu’aujourd’hui et des équipements adaptés au farniente, à la pratique des sports nautiques, aux cyclistes…

Car l’objectif est bien de créer une promenade pour tous, avec une circulation automobile apaisée réduite à deux voies, comme sur la promenade Pierre-Vernier, et limitée à 30 km/h, avec onze traversées piétonnes surélevées. 

Un parti pris, assumé par la ville, qui laisse plus de place aux modes doux.  

Deux recours rejetés par le tribunal

En avril dernier, deux recours avaient été déposés devant le tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie pour demander respectivement la suspension et l’annulation des travaux. 

Ces deux recours ont été rejetés par le juge qui a considéré l'étude d'impact suffisamment complète et conforme aux règles du Code de l’environnement de la province Sud.